À propos de la campagne

Depuis des années, le syndicat défend des enjeux liés au secteur de la foresterie. Pendant la pandémie, sous la direction du Conseil du bois, les dirigeants et les membres des sections locales ont fait pression sur les élus fédéraux afin que cinq changements majeurs soient apportés au Plan d’action sur le bois d’œuvre résineux, notamment :

1. Ne pas limiter l’accès à l’AE en raison de l’indemnité de départ
2. Ne pas limiter l’accès à l’AE en raison du droit au congé annuel
3. Réduire les heures d’admissibilité lors d’une seconde demande d’AE
4. Offrir des garanties de prêts aux entreprises qui ont payé des droits sur le bois d’œuvre expédié aux États-Unis
5. Travailler à mettre fin au conflit sur le bois d’œuvre résineux avec les États-Unis.
Les membres du Conseil du bois ont réussi à convaincre le gouvernement fédéral de mettre en œuvre les trois premiers changements, quoique temporaires, à la politique durant la pandémie; leur expiration était prévue en septembre 2022.

Le secteur demeure un important moteur économique, plus de 600 collectivités canadiennes étant tributaires de la foresterie. La moitié d’entre elles en dépendent pour au moins 50% du revenu du ménage. Environ 160 comptent entièrement sur la foresterie comme source d’emplois et activité économique.

Les droits sur le bois d’œuvre sont toujours appliqués et ont diminué de 17% à 4%, mais on s’attend à ce qu’ils remontent à nouveau cet été à 8%-9%. Même si les pressions sur le gouvernement américain s’intensifient pour qu’il convienne d’un nouvel accord, les droits ont dépassé les 7 G$ et, depuis le 1er janvier 2017, ceux collectés à la frontière américaine ont dépassé les 8 G$.

Le syndicat s’est engagé à poursuivre sa campagne «La forêt, on en vit!» afin d’obtenir les changements dont les travailleuses et travailleurs forestiers ont besoin pour maintenir des emplois faibles en carbone et durables pendant encore longtemps.